1 février 2022

Intersyndicale CFE-CGC CCI – CGT CCI PIDF – FO CCI – UNSA CCI : AG des enseignants le 2 février 2021


Spécial enseignants !

 Assemblée Générale des enseignants des écoles du Groupe éducatif CCIR PIDF
Mercredi 2 février
12h30-13h30

Lien de connexion

Les syndicats CGC, CGT, FO et UNSA vous convient à une réunion d’information sur le titre III et de préparation de nos futures actions.

Si vous en avez assez d’être méprisés et moqués par une direction qui connaît si mal le monde enseignant, si vous en avez assez que votre métier soit dévalorisé, que vos salaires soient en berne et que l’on vous traite sans vergogne de privilégiés, si vous n’êtes pas prêts à accepter la proposition indécente de la Direction, si vous croulez sous le travail et qu’on vous dit pourtant que vous n’en faites pas assez et qu’il faudra en faire beaucoup plus sans aucune contrepartie...

Venez échanger avec nous sur les actions à mener les 4 et 5 février, journées pour lesquelles un préavis de grève a été déposé.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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Salariés de la Seine et Marne : les parents pauvres de la CCIR !

La revalorisation de nos salaires a toujours été un sujet majeur pour la CGT. Elle l’est d’autant plus avec le niveau actuel de l’inflation et la baisse continue de notre salaire réel. Mais, à la CCIT de Seine-et-Marne, le problème des niveaux de rémunération prend encore une autre dimension que la CGT n’a eu de cesse de dénoncer depuis la régionalisation.

Après avoir interpellé la Direction de Seine-et-Marne, la CGT a rencontré, le mardi 4 janvier, le Directeur Général, Dominique Charneau, et la responsable RH, Anne-Sophie Delecluse, pour discuter de la situation préoccupante des salaires en Seine-et-Marne. A titre d’exemple, la moyenne des salaires des enseignants de l’UTEC est inférieure de 1000 euros à celle de leurs collègues des autres écoles de la CCIR. Cette situation est d’autant plus difficile à accepter sachant que la CCIT Seine-et-Marne a fait un résultat budgétaire positif de 2 millions d’euros en 2020, rien que pour l’UTEC.
 
La Direction de la Seine-et-Marne, et même le Directeur de l’UTEC, Monsieur Bensaid, reconnaissent spontanément qu’il y a un problème avec les salaires des enseignants et du personnel administratif. Mais quand il s’agit d’y remédier, toute leur bonne volonté serait limitée, semble-t-il, par des contraintes techniques et règlementaires.
En effet, la Direction nous explique qu’en tant que chambre territoriale, elle n’est pas l'employeur du personnel statutaire, elle n’a donc à sa disposition que l’enveloppe des primes et promotions dont le montant total est défini en CPR. Elle a aussi la possibilité d'augmenter les salaires lorsqu’il y a des changements de postes. Elle dit avoir augmenté, depuis 2016, 68 personnes dont 27 à l’UTEC.
Soyons honnêtes, qui est concerné par les changements de poste ou par les évolutions de responsabilités ? Combien d’assistances, de conseillers ou d’enseignants ont évolué en termes de poste ou de responsabilité ?
 
Des solutions existent toutefois
De nombreux formateurs de niveau 1 pourraient être reclassés en formateur de niveau 2, et ainsi voir leur rémunération réévaluée à la hausse, ou l’indice de résultat de l’ensemble du personnel pourrait être augmenté, mais la Direction n’a pas, à ce jour, fait ces choix.
 
De plus, en vérité, il n’y a pas que ces prétendus freins règlementaires. Quand nous évoquons les 2 Millions de bénéfice de l’UTEC, et que nous demandons si une petite partie pourrait être destinée à revaloriser les salaires, nous sentons alors une certaine résistance : on nous rappelle que les cuisines de Avon doivent être rénovées.
C’est en effet une bonne idée d’investir dans le matériel, mais il faut aussi, et avant tout, savoir investir dans le personnel, première richesse de notre chambre. Ce qui n’est malheureusement pas dans la tradition de la CCI. Faut-il toujours que la Direction de la CCI attende une crise pour réagir ?
 
En résumé, les conseils de la Direction de Seine et Marne ?
  • être patient.
  • se faire embaucher ailleurs.
On croit rêver ou plutôt cauchemarder ! Peut-être, avant notre retraite, serons-nous augmentés une fois !! Pendant ce temps, les salariés de droit privé récemment embauchés pour faire le même travail que les agents en place, mais ayant moins d’expérience, pourraient être mieux payés que ces derniers. Faudrait-il donc démissionner et se faire réembaucher ? Mais évidemment en droit privé !
 
Les salariés de Seine-et-Marne sont habitués à ce discours des temps difficiles. Il dure depuis des années et sert d’excuse pour justifier les bas salaires. Ce discours n’a pourtant pas convaincu l’Etat qui a ponctionné la CCI77 de plusieurs millions stockés sur les comptes en 2013. Cherchez l’erreur ! En fait, les temps n’étaient difficiles que pour les salariés !
 
Le personnel de la CCIT de Seine-et Marne doit-il attendre les 100 euros d’indemnité inflation de l'État pour survivre ?
 
La CGT enjoint la Direction de Seine-et- Marne et la Direction de la CCIR à trouver rapidement des solutions pour les salariés seine-et-marnais qui en ont assez d’être les laissés pour compte de notre CCIR et sont à bout face à tant d’iniquité. La CGT exige l’ouverture de vraies négociations sur les rémunérations au sein de la CCIR Paris Ile-de-France.
La Direction de la CCI77 nous a annoncé avoir engagé très récemment des discussions avec la CCI Paris Ile-de-France afin de résoudre ce problème. Espérons que, contrairement à d’habitude, cela aboutisse rapidement, et que la montagne n’accouche pas que d’une souris !


Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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Qui a eu la fève ?

Congé paternité : c’est fait !

L’amendement allongeant la durée du congé de paternité des agents publics des CCI a été adopté à l’unanimité par l’assemblée nationale !
Rappel : Le législateur avait décidé d’allonger la durée du congé de paternité et d’accueil de l’enfant pour les salariés de droit privé, les fonctionnaires et tous les agents contractuels de l’état et des collectivités territoriales, à compter du 1er juillet 2021. Seuls les agents des CCI étaient exclus de ce dispositif. Depuis, la CGT dénonçait cette aberration et l’iniquité de traitement qui en résultait.
Etait-ce un oubli du législateur ou un signe évident de la volonté affichée de détruire le statut ?
Quoi qu’il en soit, la CGT s’est battue pour que cette inégalité soit réparée. Elle a notamment œuvré, dans le cadre de l’intersyndicale nationale CGC, CGT et UNSA, pour la modification du statut dans ce sens. Le texte de l’intersyndicale a été proposé par nos collègues de l’UNSA au vote de la CPN du 12 octobre 2021. Face au refus de la délégation des employeurs de le voter, la tutelle s’était alors engagée à déposer un amendement en ce sens. C’est celui qui vient d’être adopté. 
Et maintenant ? La CGT demande à la Direction de mettre en conformité notre règlement intérieur et propose dans cet objectif un texte (article 41 ter) à soumettre au vote à la prochaine CPR.
 

Primes et promos : beaucoup d’appelés, peu d’élus !

Les primes et promotions de 2021 ont été versées en principe, pour les heureux élus, sur la paie de décembre 2021, avec un effet rétroactif au 1er janvier 2021 pour les promotions.
Bien que, comme chaque année, une grande opacité règne sur ce chapitre, il n’en reste pas moins que la DGA RH s’est engagée à inciter à privilégier les salariés n’ayant reçu ni prime ni promotion depuis au moins 3 ans.
Si vous n’avez pas bénéficié d’augmentation au choix depuis trois ans, vous pouvez déposer, conformément à l’article 18 du chapitre III du titre 1er du statut, un recours auprès du Président de la CCIR pour demander que votre situation soit examinée. Exemple :
 
Objet : recours en matière de carrière

Monsieur le Président,

J’occupe le poste de XXX depuis XX années. Bien que lors de mes entretiens professionnels, ce sujet ait été évoqué régulièrement avec mon manager, je n’ai pas bénéficié d’augmentation au choix depuis XX années.
Je vous saurais gré, par conséquent, de bien vouloir procéder à une étude de ma situation, conformément à l’article 18 du chapitre III du titre 1er du statut du personnel administratif des CCI.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération
distinguée.

N’hésitez pas à solliciter vos délégués pour vous épauler dans vos démarches.

Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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Le chaos en marche

La trêve des confiseurs se solde par une pilule amère
 
Comme toute la France, les salariés de la CCI Paris Ile de France ont appris la recrudescence du virus et l’explosion exponentielle des contaminations.
Comme toute la France, les salariés ont entendu que 3 jours de télétravail étaient obligatoires (et 4 conseillés).
Toutefois, entre les précisions qui suivaient ces directives : « pour les postes qui le permettent », et le rétropédalage de la ministre du travail : « les trois jours, c’est en moyenne dans une entreprise », les salariés, d’abord rassurés, ont vite compris que ce ne serait pas si simple. Et ils avaient raison !
 
Certaines directions se sont engouffrées dans la brèche avec ardeur. Les besoins de service ont bon dos ! Ils servent de prétexte à nombre de managers pour bloquer les demandes.
 
Dès le 31 décembre, la CGT a demandé à la Direction de prévoir la mise à disposition de masques FFP2 et d’auto-tests pour les personnels contraints au présentiel.
 
La CGT a également alerté sur la désorganisation annoncée des écoles. La reprise a confirmé nos craintes : multiplication des contaminations, classes décimées, difficulté à poursuivre les progressions pédagogiques devant des chaises vides, protocoles aléatoires et différents d’un EESC à un autre.

Les personnels en contact avec du public chaque jour, les enseignants en première ligne face à plusieurs dizaines de personnes quotidiennement, les interactions dans les lieux de restauration ou les transports en commun, autant de risques accrus encourus par les salariés face à la contagiosité du nouveau variant.

En dépit de nos alertes répétées et de nos messages, ni la DGA RH ni la DGA Education ne nous répondent. Chaque Direction bricole donc dans son coin ses propres règles. Ici, on s’organise et on met en place le télétravail, là au contraire, on invoque le besoin d’avoir « ses troupes » sous les yeux, ici on passe en distanciel après deux cas positifs par classe, voire même sans cas, là on continue à laisser se côtoyer cas positifs et cas contacts, sans parler des apprentis réquisitionnés arbitrairement par leurs entreprises en pénurie d’effectifs.
 
La santé des salariés doit être une priorité pour la Direction. Si certains arrivent à s’organiser, pourquoi pas d’autres ? Quoi qu’il en soit, des règles de bon sens communes et équitables doivent être établies. Ne nous a-t-on pas survendu l’UES (Unité Économique et Sociale) dans ce but ??
 
Nous demandons à la Direction de prendre d’urgence les mesures qui s’imposent pour préserver les salariés et leur permettre de continuer à exercer leurs missions avec efficacité et en toute sécurité.

Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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7 janvier 2022

Intersyndicale CFE-CGC CCI – CGT CCI PIDF – UNSA CCI : Bonne année 2022 !

Notre premier vœu ? Une revalorisation des salaires.
 
Et si la Direction prenait de bonnes résolutions ?
 
Le constat : le retour de l’inflation
 
Une reprise mondiale plus dynamique que prévue a fait bondir les cours de l'énergie et a créé des pénuries de matières premières, mais aussi, dans certains secteurs, des difficultés de recrutement.
 
L'inflation s'est installée, avec des prix à la consommation qui ont augmenté en France l’an dernier de 2,8 %, (1) et dont la hausse va se poursuivre pendant plusieurs mois encore selon les prévisions des économistes. D’ores et déjà, le SMIC a en conséquence « automatiquement » augmenté de 3,1% depuis le mois d’octobre dernier.
 
Des négociations annuelles obligatoires (NAO), soit dans les branches, soit dans les entreprises, se sont conclues par des augmentations de salaires, comme l’avait d’ailleurs annoncé le président du MEDEF à l’automne dernier.
 
La situation à la CCIR Paris Ile de France
 
Qu’en est-il de notre CCI ?
 
Alors que notre salaire réel baisse année après année (inflation et gel de la valeur du point depuis plus de 11 ans), alors que nos effectifs ont connu une réelle hémorragie, alors que les salariés restants ont démontré, tout au long de cette crise, leur professionnalisme, leur implication et leur motivation sans faille, la Direction a, jusqu’à aujourd’hui, refusé toute négociation : elle nous ressert sa sempiternelle excuse : « nous n’avons plus d’argent ».
 
L’intersyndicale a déjà démontré que cette rengaine ne tenait pas. De l’argent, la Direction sait en trouver lorsqu’elle le souhaite : 60 millions pour acquérir une école ou encore 60 millions pour financer les travaux de rénovation du campus République – la CCIR étant restée propriétaire de l’immobilier d’ESCP-.
 
Il est temps pour la CCIR de prendre ses responsabilités ! Un nouveau président a été élu à la tête de notre CCI.
Est-ce le signe d’un renouveau ?
 
Il est urgent que la Direction réagisse et cesse de maltraiter ses salariés. Salaires bloqués, conditions de travail dégradées, décisions unilatérales iniques, mépris du dialogue social, chantage… ces pratiques d’un autre temps doivent disparaître. A l’heure où l’ensemble des entreprises avance, la CCIR Paris ile de France doit cesser de reculer.
 
L’intersyndicale demande l’ouverture d’une vraie négociation sur les rémunérations.
 
Nous vous souhaitons une très bonne année 2022, heureuse, sereine et stimulante.

(1) Source : indice INSEE des prix à la consommation au 30 novembre 2021, sur les douze derniers mois. A la même date, 4,9% en zone euro et 6,8% aux Etats-Unis.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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